La distribution de l’eau

L’eau potable produite ou achetée à l’extérieur est acheminée jusqu’aux réservoirs de stockage au moyens de réseaux de transport. Le Syndicat est constitué de 132 kilomètres de réseaux de transport allant jusqu’à 600 mm de diamètre et qui alimentent 14 ouvrages de stockage (5 châteaux d’eau et 9 réservoirs semi-enterrés). Ces réserves d’eau permettent une autonomie comprise entre une demi-journée et 2 jours en fonction de la taille du réservoir desservant chaque zone. Le principal château d’eau du SIRYAE est situé à Gambais, au lieu dit les 4 Piliers le long de la RN12. Il mesure 50 mètres de hauteur et contient dans ses 12 derniers mètres,  5 000 m³ d’eau  au maximum.

En aval des réservoirs, des réseaux de distribution d’eau sous pression assurent la desserte de toutes les habitations des communes du Syndicat. L’ensemble des réseaux de distribution des 54 communes représente 989 kilomètres de canalisations, auxquels il faut ajouter la longueur des 40 515 branchements d’eau.

L’évolution de la pression suit généralement celle du relief topographique, avec de fortes pressions dans les vallées et de plus faibles sur les plateaux.

• En savoir + : Pourquoi utilise-t-on des châteaux d’eau pour stocker l’eau avant sa distribution ?

• L’eau potable est toujours délivrée sous pression aux robinets des consommateurs. Les réseaux d’eau potable doivent donc toujours être complètement remplis d’eau sous pression. Cette pression est maintenue grâce aux réserves d’eau situées aux points les plus hauts du réseau. Lorsque l’ouvrage de stockage est situé sur une colline et qu’il dessert une zone plus basse dans une vallée, il peut être installé au niveau du sol (réservoir semi-enterré). C’est le cas par exemple de Milon la Chapelle, où le réservoir (lien avec photo de l’ouvrage) est situé sur le point le plus haut de la commune en limite de Magny-les-Hameaux et dessert tout le bas de la commune située dans la vallée du Rhodon. En revanche, lorsque la réserve d’eau alimente une zone située à la même altitude que son lieu d’implantation (zone de plateau, par exemple aux Essarts-le-Roi (lien avec photo de l’ouvrage)), il est nécessaire de mettre l’eau à une altitude bien supérieure aux habitations pour que la pression soit suffisante. 10 mètres de hauteur d’eau représentent 1 bar de pression, c’est pourquoi les châteaux d’eau font souvent entre 25 et  50 mètres de hauteur de manière à délivrer une eau à la pression optimale comprise entre 2,5 et 5 bars. Dans un château d’eau, l’eau est toujours stockée dans les 5 à 15 derniers mètres de l’ouvrage dans une cuve en béton étanche.

  

  Coupe type d’un chateau d’eau

  Sur certains réseaux, l’eau est stockée dans des cuves situées au niveau du sol et la pression est maintenue en permanence dans les réseaux au moyen de pompes de surpression qui fonctionnent à des débits variables selon la consommation des habitants. Sur le SIRYAE, cette technique est utilisée sur de petits réseaux lorsque l’ouvrage de stockage n’est pas suffisamment haut pour correctement desservir toute la population. Il s’agit notamment des parties les plus hautes des communes de Goupillières, Thoiry et Marcq.

  

  Pompes à surpression